Les architectures évoluent plus rapidement que les méthodes numériques et les codes opérationnels qui nécessitent plusieurs années de simulation et validation. Cependant, nous observons un réel tournant vers l’augmentation des unités de calcul et le massivement parallèle. Pour être plus efficace en temps de calcul, les codes ne peuvent plus être adaptés simplement.
La modification profonde des codes ou des méthodes est–elle inévitable ? Pour le savoir, il faut valoriser les recherches exploratoires : tester sur des modèles et méthodes simples permet de vérifier la faisabilité et l’apport de nouvelles techniques. Du point de vue mathématique, il y a beaucoup à faire en analyse des systèmes couplés, analyse multi-échelle, développement de nouvelles méthodes, de nouvelles grilles, de nouveaux algorithmes. La redéfinition de nombreux modèles déterministes et stochastiques ne pourra se faire qu’en prenant un problème dans son ensemble maths/informatique/application et nécessite un travail en commun entre mathématiciens, numériciens, informaticiens et sciences environnementales.
Aussi, pour valider les recherches exploratoires, il faut bien sûr soutenir les centres de calcul et la maintenance des codes opérationnels.