Et ailleurs, c’est comment ?

La communauté mathématique française se distingue sur la scène mondiale dans presque toutes les branches de la discipline. Elle doit sa très grande qualité à l’importance des mathématiques dans la culture et la formation, ainsi qu’aux possibilités offertes par les postes de chercheurs à temps plein comme ceux des EPST (CNRS, INRA, INRIA, IRSTEA, IFSTTAR, IRD ou INED), EPIC (CEA, IFREMER, ANDRA, ...) et des EPA (SHOM).

« Ce type de postes est rare, voire inexistant, dans les autres pays. »
John Ball (Prof. Univ. Oxford), dans Mathématiques, l’explosion continue.

Cependant, les mathématiques françaises sont plus cloisonnées qu’ailleurs. Le système d’UFR et de CNU est souvent un frein à la pluridisciplinarité, contrairement aux États-Unis et en Angleterre où les liens sont plus forts entre les mathématiciens et les physiciens ou biologistes. Là- bas, il existe de nombreuses doubles affiliations et de petits groupes mixtes. Plus de mélange, mais aussi plus de curiosité, et d’enthousiasme : un climat qui favorise les discussions et les idées ! Mais des initiatives françaises récentes changent la donne. Nous en citons plusieurs par la suite (voir initiatives françaises).


Le sujet vous intéresse ? Lisez le témoignage du professeur Rupert Klein ci-dessous. Il nous raconte son expérience en Allemagne et comment, depuis une vingtaine d'années, des programmes nationaux ont profondément changé le paysage des mathématiques appliquées et des sciences numériques :

Interview of Prof. Dr. Rupert Klein, Department of Mathematics and Computer science, Freie Universität Berlin

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