1. valoriser la pluridisciplinarité lors de la carrière

Les activités multidisciplinaires ne sont pas perçues à leurs justes valeurs lors des recrutements et des évaluations tout au long de la carrière. Il est important de se poser la question de la définition des postes en Interaction (voir Les mathématiques du monde réel, Les mathématiques en émergence et Les mathématiques du numérique), de la constitution des comités de sélection ou d’expertise pour que soit pris en compte les activités multidisciplinaires tout au long de la carrière et lors des évaluations AERES. Il faudrait favoriser les créations de postes financés par des Instituts avec des candidatures éligibles si et seulement si un réel travail d’interaction a eu lieu et multiplier les labos réellement pluridisiciplinaires classés dans plus d’une section CNRS tel que le GREMAQ à Toulouse mêlant mathématiciens et économistes.

2. créer des postes d’ingénieurs entre deux équipes

L’ingénieur fera le lien entre une équipe mathématique et une équipe d’une autre discipline travaillant sur des thèmes MPT. Il permettra la valorisation de la recherche, ainsi qu’une meilleure diffusion des informations, des méthodes et de leur usage. Il travaillera aussi au développement d’outils génériques et à l’accessibilité aux données.

3. établir un quota de bourses de thèses bidisciplinaires MPT

Ces bourses doivent financer une thèse dans son intégralité. Intégré dans un projet collaboratif MPT, le doctorant sera supervisé par un enseignant-chercheur ou chercheur en mathématiques et un enseignant-chercheur ou chercheur d’une autre discipline.

4. former au numérique dès la licence

Les ingénieurs calcul étant une denrée rare, il est souhaitable que les étudiants soient armés pour avoir, au moins les bases, en calcul numérique et informatique. Pour des besoins en numérique plus spécifiques ils pourront ensuite se former au sein des écoles doctorales et des pôles formations.

Scroll to top